« Les Arcanes de l’Univers » de Dolores Cannon

L’autrice Dolores Cannon, hypnothérapeute spécialisée en régressions dites « QHHT » (Quantum Healing Hypnosis Technique), présente ces 5 livres comme des comptes rendus et des analyses d’entretiens menés sous hypnose profonde, d’où elle tire des thèses métaphysiques ambitieuses (multivers, temps non linéaire, civilisations non humaines, “Nouvelle Terre”, etc.).

Cannon revendique un travail de « collecte de connaissances perdues » via des milliers de séances d’hypnose. Le matériau n’est donc pas présenté comme fictionnel, mais comme des « explorations » issues de l’inconscient/supraconscient des sujets, parfois attribuées à un « Moi supérieur » ou à d’autres intelligences

Le temps y est non linéaire : les vies passées/futures se présentent simultanément, les timelines multiples, et les univers parallèles sont accessibles par déplacements de conscience.

L’âme multidimensionnelle, dévoile des facettes ou « fragments » en explorant diverses expériences en parallèle.

Ces régressions sous hypnose permettent d’accéder à des Entités et civilisations grâce aux récits d’êtres d’énergie, de créateurs, d’extra-terrestres bienveillants, de villes souterraines et d’archives cachées ; rôle de « gardiens » / « conseils » en lien avec l’évolution terrestre.

Dans les derniers volumes (et dans d’autres ouvrages de Cannon), il est question d’une convergence entre la transformation de la conscience humaine et l’élévation de la fréquence terrestre.

On peut ajouter aussi la notion de « backdrop people » (personnes-décor), à savoir des figurants de la réalité, sans « programme d’âme » individuel même si cette idée est particulièrement controversée

Tome I

Portail d’entrée aux « idées compliquées » : multivers, illusion du temps, vies simultanées, mécanismes d’incarnation, influence d’intelligences non humaines. Compilation d’études de cas qui débordent les thèmes des livres antérieurs de Cannon.

Tome II

Accent sur la mécanique subtile : symbolisme universel, fragments/facettes de l’âme, portails temporels et déplacements interdimensionnels, villes souterraines, êtres d’énergie et créateurs ; descriptions de mondes/planètes où la vie se déploie selon d’autres lois.

Tome III

Poursuite des voyages hors-normes (à travers temps et espace), brouillant rêve et réalité ; élargissement des panoramas dimensionnels, codes oniriques, et architectures de la conscience.

Tome IV

Consolidation des récits civilisationnels (anciens continents, réseaux énergétiques planétaires, technologies perdues, rôles de « gardiens ») et des lois métaphysiques proposées pour articuler les phénomènes (accords d’âme, probabilités, sauts de ligne temporelle).

Tome V

Panorama encore plus large : univers alternatifs, voyage temporel, pyramides, aide extraterrestre, mais aussi sujets « folkloriques » (Bigfoot, sirènes) réinterprétés sous un prisme interdimensionnel ; renforcement des thèmes de transition planétaire et de montée de fréquence.

En conclusion, « Les Arcanes de l’Univers » proposent, à partir de témoignages hypnotiques, une cosmologie spéculative où l’âme — multidimensionnelle — explore un multivers à temps simultané, accompagnée par des intelligences non humaines, tandis que l’humanité se dirigerait vers une « Nouvelle Terre » : un ensemble fascinant pour qui accepte le jeu de la métaphysique expérientielle.

« Tout est vibration » de François-Marie Dru

L’auteur François-Marie Dru, est musicothérapeute diplômé du Berklee College of Music, responsable du pôle musicothérapie à l’Institut Raphaël (Maison de l’après-cancer à Paris). Il est également compositeur pour FM LÆTI et l’association La Maison Rose.

Le livre propose une synthèse audacieuse entre des champs très divers : physique quantique, musicothérapie, chamanisme et rêve

L’hypothèse fondatrice de l’ouvrage est que tout dans l’univers vibre — des atomes aux galaxies, des cellules aux étoiles — et que cette vibration constitue le lien énergétique fondamental qui nous unit

Le son est présenté comme la manifestation tangible de la Source de l’Univers, un principe créateur qui traverse toutes les dimensions de la vie et de la matière.

L’auteur explore comment les vibrations influencent :

• L’ADN et les cellules humaines, ainsi que celles du règne végétal.

• Les cycles terrestres et lunaires, tout comme le mouvement des planètes et des étoiles

La musique et le son sont envisagés comme des leviers puissants pour inspirer des progrès dans plusieurs domaines :

• Médecine (thérapies sonores, soins vibratoires),
• Énergie (innovation énergétique),
• Éducation (apprentissage par les ondes),

• Écologie (harmonisation avec les cycles naturels)

Le livre se distingue par son approche holistique, intégrant perspectives scientifiques, ésotériques et thérapeutiques : une réelle ambition de réconcilier l’infiniment petit et l’infiniment grand, tout en réhumanisant la science par le son et la vibration.

Fort de l’expérience clinique de François-Marie Dru, l’ouvrage ne reste pas théorique : il invite à une pratique active, comme la musicothérapie qui agit sur l’énergie vitale, l’harmonisation intérieure et la résilience psychologique.

• Dans un monde en quête de sens, le message du livre — que tout est vibration et interconnexion — renvoie à une vision panpsychique (Doctrine selon laquelle tout ce qui existe vit et possède une âme) ou animiste de l’existence, proche de certaines traditions spirituelles ou philosophiques (voir aussi le principe de vibration dans « Le Kybalion » (de William Walker Atkinson Philosophe et avocat américain) , qui affirme que « rien n’est à l’état de repos »)

Tout est vibration est une invitation à repenser le monde comme une toile vibratoire, où son, énergie et conscience s’entrelacent. L’ouvrage, ancré dans une pratique thérapeutique solide, propose une vision renouvelée de nos relations avec la nature, la société et le cosmos.

Aphantasie : pourquoi certaines personnes n’arrivent pas à générer des images mentales

L’aphantasie est l’incapacité (totale ou partielle) à générer des images mentales. Elle concerne 1 à 3 % de la population mondiale. Et elle peut toucher différentes formes d’imagerie (visuelle, auditive, etc.) Il s’agit d’un fonctionnement différent du cerveau soit inné soit lié à des lésions ou des troubles psychologiques.

Ce syndrome a été décrit en premier lieu par Francis Galton dès 1880. Mais le terme « aphantasie » a été inventé en 2015 par le neurologue Adam Zeman.

Cela ne signifie pas que les personnes concernées soufrent d’une absence d’imagination, mais plutôt d’une absence d’imagerie perceptive (on peut imaginer des concepts sans voir d’images !).

Cela peut compliquer : la mémoire épisodique (souvenirs moins riches en détails sensoriels), et l’apprentissage (lecture silencieuse, orthographe).

Cependant le cerveau compense grâce à sa plasticité. Beaucoup de personnes découvrent leur « aphantasie » très tard, car elles vivent « normalement ».

Des études récentes ont montré que les aphantasiques traitent plus lentement certaines informations visuelles, mais leurs réponses restent tout aussi pertinentes.

L’aphantasie n’est pas un handicap strict. Il s’agit d’une différence dans le fonctionnement du cerveau. Et si, elle peut poser des difficultés dans certains contextes, elle peut aussi offrir une forme particulière de liberté imaginative, non limitée par des images mentales fixes.

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Science et Champ Akashique

Le livre Science et Champ Akashique : Une théorie intégrale du Tout d’Ervin Laszlo propose une vision unifiée de la réalité en intégrant la science moderne et des concepts spirituels anciens.

Laszlo explore l’idée d’un « champ unifié » qui pourrait expliquer les interconnexions de l’univers. Ce champ, qu’il appelle le « champ akashique » ou « champ A », est inspiré de l’ancienne notion védique d’Akasha, un éther ou substrat universel qui contient la mémoire de tout ce qui s’est passé.

Laszlo s’appuie sur les découvertes de la mécanique quantique, notamment sur les concepts d’intrication et de non-localité, pour montrer que tout dans l’univers est interconnecté.

Il rapproche le champ akashique des théories des champs unifiés, suggérant qu’il s’agit d’un médium subtil qui sous-tend la réalité physique. Laszlo évoque la cohérence dans les systèmes vivants, comme les comportements synchronisés des animaux, qui pourraient être expliqués par des interactions via ce champ.

Le « champ A » est décrit comme :

• Une matrice cosmique qui enregistre et transmet toutes les informations sur l’univers.
• Une force qui permet aux particules, systèmes biologiques et consciences de communiquer de manière non locale.

Ce champ servirait de « mémoire universelle », où toutes les informations de l’univers sont conservées. Il relie le passé, le présent et le futur dans une trame cohérente.

Laszlo met en évidence les similitudes entre les découvertes scientifiques modernes et les traditions spirituelles anciennes. Par exemple :

• La notion de l’Akasha dans la philosophie védique.
• Les idées bouddhistes d’interdépendance et d’interconnexion.
• Les intuitions mystiques de penseurs comme Teilhard de Chardin.

Implications pour la conscience : Il suggère que la conscience n’est pas confinée au cerveau humain, mais qu’elle est connectée au champ akashique. Cela expliquerait des phénomènes comme l’intuition, les synchronicités et les expériences mystiques. Il propose que l’évolution humaine ne se limite pas à l’évolution biologique, mais inclut une dimension spirituelle, facilitée par notre connexion au champ A.

Applications et avenir : Laszlo termine en explorant les implications pratiques de cette théorie :

Écologie : Une compréhension de l’interconnexion universelle peut encourager une prise de conscience écologique et une responsabilité envers la planète.

Santé et bien-être : Le champ A pourrait jouer un rôle dans les thérapies énergétiques et holistiques.

Science et éthique : Une vision unifiée de la réalité pourrait guider la science vers des pratiques plus responsables et éthiques.

En conclusion, Laszlo affirme que l’univers est un tout dynamique, interconnecté, et que le champ akashique offre un cadre pour comprendre cette unité. Il appelle à une approche holistique de la vie, alliant science, philosophie et spiritualité, c’est-à-dire une vision intégrale !

Le livre propose une synthèse audacieuse et inspirante qui invite à réfléchir sur les mystères de la réalité et notre place dans l’univers.

« Le Placebo, c’est vous » de Joe Dispenza

Ou Comment nous avons le pouvoir de nous guérir et de nous appartenir.

Ce livre explique, à l’appui de recherches et de contrôles scientifiques, les capacités de notre cerveau, non suffisamment exploitées, quant à l’amélioration de notre vie physiologique et psychologique (physique et émotionnelle).

L’idée étant de redonner le pouvoir au mental conscientisé afin que chacun puisse commander à son propre corps (ex : sortir de la maladie) et à sa propre psyché (comment penser pour se réaliser). En changeant nos croyances limitantes et en reprogrammant notre cerveau ; nous pouvons modifier nos pensées et nos émotions qui influencent négativement la santé et le bien-être.

Joe Dispenza met en relief les apports de la méditation (produire un état de conscience modifié) et de la visualisation (L’auteur s’appuie sur de nombreuses recherches scientifiques qui démontrent que le cerveau ne fait pas toujours la distinction entre une expérience réelle et une expérience imaginée).

Le livre regorge de témoignages de personnes qui ont utilisé ces techniques pour surmonter des maladies graves, comme le cancer ou les maladies chroniques, en modifiant leur état d’esprit et en croyant en leur capacité de guérison.
C’est pourquoi, utiliser la puissance de la pensée pour transformer sa vie, est possible mais ne peut se réaliser qu’en commençant par une transformation intérieure en explorant le potentiel de notre esprit.