Chaque séance se déroule en deux temps
Dans un premier temps, il est question d’ouvrir un échange complètement conscient et rationnel.

  • Soit les personnes ont un désir d’expression très fort : leur vécu, leurs problématiques, leurs symptômes… et j’accueille le propos.
  • Soit les personnes ne savent pas ni comment, ni par quoi, démarrer leur demande et j’interviens alors en posant beaucoup de questions.

Le but de ce premier échange est d’établir la chronologie de chaque parcours en lien avec la demande que vous souhaitez traiter (angoisse, insomnie, phobie trouble comportemental, alimentaire…)
Souvent, une autoanalyse, parfois même un suivi psychologique en amont, a permis d’intellectualiser, d’introspecter le ou les symptômes. C’est-à-dire que de manière tout à fait consciente on est capable de définir ce qui se joue dans nos manifestations physiques ou mentales. Parfois on le comprend mais on ne parvient pas à en annuler les effets/signes.

Dans un second temps, on pose un protocole d’hypnose qui se déroule en trois temps :

  • Induction : mise en place d’une atmosphère relaxante (musique…)
  • Cœur du protocole : métaphorique ou suggestif
  • Retour : se reconnecter à son corps en douceur

Il s’agit là de travailler au niveau inconscient afin de soulever les troubles intériorisés. Ce qui ne parvient pas à se dire se montre, ce qui s’oppose à la résolution se révèle, ce qui s’interdit consciemment/moralement s’autorise dans et par l’inconscient.

Il peut s’agir d’images, de visualisations, de sensations, de mots, d’associations de données, d’idées …. Qui fonctionnent alors comme des révélateurs. Ce qui est disponible au niveau inconscient peut enfin apparaitre au conscient. Et il s’agit ensuite de traduire de ce qui est rendu visible et entendable grâce à l’inconscient pour le conscient.

 

Les séances sont la plupart du temps espacées de deux semaines.
Cet espace/temps peut permettre un deuxième travail inconscient. En effet, suite au rdv, peuvent s’en suivre des interprétations, des rêves, des cauchemars… ou rien (le cerveau dépose le travail au cabinet).

Et la deuxième semaine laisse libre part à l’autonomie. Car Un jour la thérapie s’arrête, et l’intégration de l’autonomie tout au long du travail thérapeutique permet de percevoir, ressentir, savoir que l’on a atteint le mieux-être au fur et à mesure jusqu’à l’intégrer quotidiennement.